
Comme vous avez pu le remarquer facilement, je suis présente sur Instagram (et sur facebook mais de façon beaucoup moins active). Se pose alors la question de l’intégrité du discours lorsqu’il est prévu pour apparaitre sur les réseaux sociaux.
Ci dessus, un exemple d’un de mes derniers posts sur le compte zoldyzen, celui qui apparait sur ce fil. C’est mon compte principal. J’y mets des tirages, des messages canalisés comme celui-ci et de plus en plus souvent, des présentations des oeuvres disponibles à la vente. Un autre compte en anglais et le compte Zoldy_art complètent le tableau.
Commençons par être honnête, être présent sur les réseaux sociaux, c’est pour être vu. Je suis contente quand un de mes messages touche les personnes qui le lisent ou le voient. Mais je ne chasse pas le follower. Ce blog remplit beaucoup mieux cette fonction : plus de place et surtout un public plus ciblé.
J’aime expliquer ce que je fais et le professeur que j’ai été, à la ville comme dans l’âme adore le faire avec un plan en 3 parties. Ce n’est pas vraiment le format adéquat pour les réseaux sociaux. L’objectif de ces formats courts basés sur l’image n’est pas de toucher ou de faire réfléchir mais d’appâter, d’alpaguer le chaland et de le transformer en suiveur crédule.

Le piège du conformisme
Voici probablement ma une la plus conforme au modèle dominant du réseau social. Créée sur Canva pour tourner en dérision les « Clean girl, healthy habits », ce post m’a amusée. Mais il m’a aussi donné à penser. Tout ce que j’y ai mis est vrai, simplement, pour être complet, il faudrait ajouter que cette dérision ne fonctionne que dans le contexte dans lequel je vis. Je peux me permettre de trouver la mode des « habitudes saines » collectives ridicule parce qu’éduquée et française. Ce qui pour moi est une évidence proche de l’enfoncement de portes ouvertes est peut-être important pour d’autres.
Je ne juge pas des méfaits réels ou supposés des réseaux sociaux mais je questionne la possibilité de rester intègre tout en collant aux règles des algorithmes. Comment donner à réfléchir et penser à tout le monde en même temps ?
Lorsque je donnais des cours, très rapidement je divisais les classes en groupes. En fonction des affinités et capacités de chacun, je pouvais ensuite amener chacun des groupes à acquérir les connaissances requises. C’est ce principe pédagogique qui dit que l’évolution, l’apprentissage se fait de proche en proche et non de 0 à 100. Il faut construire petit à petit, donner ce qui peut être compris puis ajouter les connaissances au fur et à mesure.
On reproche à l’enseignement public, sa généralité, sa rigidité. Cela n’est-il pas tout aussi présent dans nos réseaux de divertissement et d’information ? Écrire pour tout le monde en même temps permet-il vraiment de conserver sa voix ? Peut-on parler avec intégrité sur les réseaux sociaux ? C’est ce que j’essaie de faire et c’est difficile.
Entre algorithmes et valeurs, que choisir ?
Qu’il est tentant de mettre les fameux mots clés qui attirent les foules : toxique, mensonge, caché, secret… Ou pourquoi pas, une petite accroche manipulatrice comme « ce que je vous dirais si je n’avais pas peur de vous froisser ». La majorité des accroches faites pour stopper la machine humaine sont des bijoux de manipulation. Parce que le système en lui même est malade et manipulateur.
Mais je persiste à croire qu’un autre modèle est possible. Parfois, je tombe sur ces publicités indiennes destinées à changer les mentalités et elles me redonnent du courage. Assez longues, elles montrent qu’une autre façon de faire est possible, si on reste sur la voie de l’intégrité.
C’est pourquoi je continue à porter ma voix sur ces réseaux, en gardant toute mon intégrité. Mes messages sont tous tournés vers l’espoir, la cohésion des groupes humains et la paix. Je me dis que même si une seule personne trouve un moment de réconfort dans ces messages, alors c’est une réussite. Et si ces réseaux me permettent de toucher cette personne, ça valait la peine.
Et les guides dans tout ça ?
En outre, l’univers m’a demandé d’animer ces pages, il me guide constamment dans mes messages. En plus des messages canalisés, je demande toujours à mes guides si je peux diffuser un tirage. C’est important de respecter les dons qu’ils me font, et les messagers. Je demande aussi aux cartes si elles acceptent d’apparaitre en pleine lumière. Certaines sont plus timides que d’autres, je respecte leur choix, notre relation est un partenariat équilibré.



Alors l’intégrité sur les réseaux sociaux, pour moi, ça passe par se rendre compte que je ne m’adresse qu’à une toute petite frange de personnes. Ceux que je touche sont déjà sensibilisés aux questionnements ésotériques. Beaucoup d’entre eux sont en quête d’une connexion à quelque chose de plus grand qu’eux. Et ma voix singulière peut les aider à aller plus loin dans leur cheminement.
Je me souviens clairement d’un temps où l’information et les discussions étaient moins instantanés et moins dispersés. Ce n’est pas parce que nous voyons tout ce qui se passe dans le monde que nous savons plus de choses. Ce n’est pas en discutant avec des gens qui n’ont ni l’envie ni la capacité de faire avancer le débat que nous rendons le monde plus beau.
Alors à vous qui lisez ces lignes, bienvenue sur le chemin que vous avez choisi et merci de votre présence bienveillante. Elle m’accompagne chaque jour dans ma mission d’artiste au service de la paix, de chamane créatrice d’harmonie.
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